Royaume-Uni : une aristocrate proche de la famille royale et son compagnon déclarés coupables de la mort de leur bébé

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La stupéfaction grandit au Royaume-Uni : une héritière aux origines nobles et son compagnon, désormais liés par un verdict sévère, font vaciller les certitudes du pays. Sans prévenir, le drame place la famille royale au cœur d’un malaise profond, tandis qu’un peuple questionne les limites entre privilège, devoir et fragilité infantile, dans un silence chargé d’émotion palpable.

Cavale sous les regards braqués sur la famille royale

Selon leparisien.fr, la fuite démarre en janvier 2023, quand un placenta laissé dans une voiture abandonnée près de Manchester alerte la police. Les enquêteurs comprennent qu’un nouveau-né se cache quelque part, alors la traque s’enclenche, amplifiée par les médias nationaux.

Constance Marten, héritière de sang bleu âgée de 38 ans, et Mark Gordon, 51 ans, usent d’hôtels, de taxis et d’une tente glaciale pour échapper aux services sociaux. Chaque nuit coûte cher, pourtant le couple dépense des centaines de livres, persuadé de sauver la petite Victoria encore fragile de l’institution.

Le 27 février 2023, la cavale s’achève à Brighton, loin des manoirs célèbres. Trois jours plus tard, la police découvre le corps de Victoria dans un sac de supermarché rangé dans un hangar. La disparition laisse un Royaume-Uni médusé, partagé entre tristesse et incompréhension et une colère sourde grandit vite encore aujourd’hui.

Zones d’ombre du procès et de la famille royale

Après 72 heures de délibération stérile en 2024, un premier jury s’était divisé sur la responsabilité du couple. Néanmoins, il l’avait déjà condamné pour cruauté infantile et dissimulation de naissance. Le dossier, resté brûlant, a été renvoyé devant l’Old Bailey pour un nouvel examen médiatisé.

Lundi, le second jury a tranché sans hésiter : homicide involontaire. Le verdict repose sur l’idée que Victoria est morte d’hypothermie ou étouffée lorsque sa mère s’est assoupie. Les jurés ont jugé que la fuite hivernale exposait le nourrisson à un danger létal direct et grave.

Constance Marten et Mark Gordon restent incarcérés dans l’attente de la sentence fixée au 15 septembre 2025. Selon les observateurs, la décision relancera le débat sur la responsabilité parentale, la surveillance sociale et le poids des origines nobles quand le prestige cède devant la précarité et l’angoisse publique croissante.

Passé violent de Mark Gordon et son impact

Le passé de Mark Gordon pèse lourd. Condamné à 14 ans pour viol en 1989 aux États-Unis, il a aussi agressé deux policières dans une maternité galloise en 2017. Ces antécédents rendent peu crédible la version d’un simple accident, affirment plusieurs jurés sceptiques selon des archives judiciaires toujours consultées.

La défense maintient qu’un drame fortuit a tué Victoria tandis que sa mère, épuisée, dormait. Pourtant, l’écho médiatique lié à la famille royale offre au couple une visibilité singulière, compliquant toute objectivité pour un public déjà bouleversé et nourrissant un flot continu de commentaires quotidiens.

Les magistrats rappellent que l’autopsie reste muette ; aucune cause certaine n’apparaît. Face à ce vide, ils retiennent le froid intense, l’isolement volontaire et l’absence de soins. Assemblés, ces éléments peignent un scénario funeste, difficilement contestable aux yeux de tous par les observateurs et la presse nationale.

Jugement à venir et la protection des enfants

Le 15 septembre, le sort judiciaire du couple scellera bien plus qu’une peine. Il fixera la mesure de responsabilité qu’une société exige lorsqu’un enfant disparaît faute de soins. Pour les experts, le jugement rappellera aux services sociaux que la vigilance parentale demeure vitale, même aux marges. Il ouvrira aussi un débat national sur le rôle de la prévention pour tous.

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