Un silence pesant entoure l’obligation pour Marie-Thérèse Gomis de quitter la France alors qu’elle prépare sa soutenance en septembre. Brillante en droit des affaires, elle termine un mémoire pointu sur la transmission d’entreprise. Ses formateurs décrivent une étudiante investie, sérieuse et engagée. Dès lors, ce contexte révèle un paradoxe : comment une procédure administrative ignore-t-elle son parcours exemplaire ? Toutefois, cette mesure choque les observateurs avisés.
Pourquoi l’OQTF impose de quitter la France malgré les compétences
Selon le site sudouest.fr, Marie‑Thérèse Gomis a reçu sa troisième obligation de quitter la France en juin 2025, exécutée en août. Elle achève son mémoire sur la cession d’entreprise, tout en préparant son agrément AMF. Ainsi, cette décision surprend : elle cumule rigueur académique et projets professionnels, mais l’administration reste inflexible face à son dossier.
Par ailleurs, après son arrivée en France en août 2016, elle étudie le droit des affaires à Strasbourg. Enchaînant Paris, Mulhouse et Rodez, ensuite, elle rejoint Bayonne pour un master en ingénierie patrimoniale. Cependant, ce parcours brillant ne suffit pas à convaincre l’administration de prolonger son séjour au-delà de sa formation.
Pendant son stage en 2023, la société BM Expertise révèle son potentiel. Elle signe un CDI en juin 2023, suspendu pour sa formation. Toutefois, ce contrat prouve sa valeur : BME prévoit de lui confier la création d’un pôle juridique et patrimonial. Ainsi, son avenir au sein de l’entreprise semblait assuré.
Les formateurs dénoncent l’obligation de quitter la France sans raison
Manuel Herrero, professeur à la Talis Business School, qualifie la mesure d’absurde. Il souligne l’exemplarité de son élève, saluée pour son sérieux et sa curiosité. Ensuite, il rédige une véritable attestation pour le tribunal administratif, rappelant son excellence académique et défendant sa demande de recours gracieux.
Jean‑Paul Gibert loue son rang parmi les meilleures de la promotion, vantant son sens de l’analyse. Marion Minvielle apprécie sa rigueur et son implication constante. Toutefois, Fabienne Ribes insiste sur son engagement exceptionnel, qualifiant Marie‑Thérèse d’exemple pour ses pairs et rappelant qu’elle incarne des valeurs de respect et de détermination.
Lors de son stage, BME a identifié ses compétences en ingénierie patrimoniale et juridique. L’offre de CDI début juin 2023 témoigne de leur confiance. Ainsi, Frédéric Bulf prévoit de créer un service juridique dont Marie‑Thérèse serait directrice générale associée et chef de mission. Cette perspective souligne son intégration véritable professionnelle.
L’administration insiste sur leur décision sans rien prendre en compte
L’OQTF évoque un manquement aux injonctions de séjour, dans le document préfectoral. Cependant, l’absence d’attaches privées sert de justification : le dossier mentionne son statut de célibataire sans enfant, ignorant ses liens familiaux en France compris un frère, une sœur et un oncle vicaire.
Depuis mars 2021, elle fait face à trois OQTF. Celle du Val‑d’Oise date de mars 2021 et le tribunal l’a confirmée en janvier 2023. Celle de l’Aveyron signée en septembre 2023 reste toujours en appel. Par ailleurs, la mesure infligée dans les Pyrénées‑Atlantiques le 10 juin 2025 renforce nettement ce profond sentiment d’acharnement, franchement insupportable.
La procédure au fond se poursuit devant le tribunal administratif de Pau, tandis qu’une demande de recours gracieux attend la décision du préfet. Ainsi, enseignants et employeurs unissent leurs voix pour plaider sa cause. Toutefois, la circulaire Retailleau de janvier 2025 impose une rigueur renforcée, reléguant la circulaire Valls aux oubliettes.
Un avenir menacé malgré un parcours exemplaire pour Marie-Thérèse
Malgré une intégration réussie, Marie‑Thérèse Gomis voit son avenir remis en question par une décision administrative stricte de devoir quitter la France. Ainsi, ses soutiens insistent sur son apport académique et professionnel, tandis qu’elle continue de préparer sa soutenance en septembre. Par ailleurs, cette situation soulève un débat légitime et profondément essentiel sur l’équilibre entre exigence du droit et reconnaissance humaine, interrogeant la place des talents étrangers dans le système français.