Le murmure circule avec la rapidité d’une rafale : la journaliste Laurence Ferrari fait face à une annonce inattendue de son époux virtuose. En quelques lignes postées sur les réseaux, le musicien, habituellement intarissable de notes, impose soudain un silence intrigant. Entre inquiétude grandissante et attente fébrile, le public scrute désormais chaque indice pour comprendre ce brusque changement d’harmonie.
Le soutien discret de Laurence Ferrari face aux annulations
Les fans ont appris, lundi 14 juillet, que le violoniste de renommée mondiale devait renoncer aux concerts programmés pour les 14, 15 et 16 juillet, raconte le site purepeople.com. L’annonce, publiée en story Instagram, évoquait un « repos forcé » sans explication, et a immédiatement déclenché un flot de messages inquiets.
Laurence Ferrari, toujours discrète, a pourtant réagi avec bienveillance. Elle a relayé l’information, puis a adressé un court mot de remerciement aux mélomanes pour leur patience, rappelant que la santé prime, même pour un virtuose adulé. Son attitude rassure, car elle connaît l’exigence physique cachée derrière chaque récital public.
En privé, le couple reste uni. Tandis que les rumeurs courent, eux privilégient le calme, car le repos ordonné par les médecins semble incontournable. Ainsi, les proches prévoient des journées paisibles, loin des scènes, afin que le musicien récupère vite et retrouve son archet avec sérénité dès la mi-août.
Un été musical bouleversé par un repos imprévu du maestro
Le programme initial promettait un feu d’artifice sonore. L’amphithéâtre des Dryades, dans le cadre des Rencontres musicales de La Baule, devait vibrer le 14 juillet. Puis le lendemain, la Rossini-Saal du Regentenbau, à Bad Kissingen, devait accueillir le maestro pour le Kissinger Sommer, avant une halte à Wuppertal Historical Town Hall à Ruhr.
Ce calendrier serré exigeait force et endurance. Pourtant, les artistes ne sont pas des machines, et le moindre signal d’alerte pousse souvent à lever le pied. Capuçon, habitué à jouer sous pression, a donc choisi la prudence, décision rare mais saluée par les professionnels du spectacle et par Laurence Ferrari, toujours soucieuse de préserver l’équilibre familial.
Le public étranger, surtout allemand, comprend la démarche. Les détenteurs de billets pour le 15 et le 16 juillet recevront bientôt le remboursement ou une nouvelle date, promesse faite par les organisateurs. Cette transparence, doublée d’excuses sincères, limite la déception sans ternir l’image du violoniste aux doigts d’or respecté mondialement.
Depuis leur rencontre, Laurence Ferrari partage chaque victoire
La première étincelle remonte à 2008, lors d’un dîner organisé par Michel Barnier, alors ministre de l’Agriculture. Deux Savoyards, inconnus l’un pour l’autre, se sont retrouvés assis côte à côte. Renaud Capuçon, épuisé par une tournée, songeait à décliner l’invitation; le nom de la journaliste a changé son plan brusquement.
Surpris par sa prestance, il a aussitôt cherché Laurence Ferrari sur Google, sans deviner qu’elle aimait la musique autant que lui. Le coup de foudre, discret, a grandi au fil des échanges. Moins d’un an plus tard, le 3 juillet 2009, ils scellaient leur union devant famille et amis éblouis.
Leur joie s’est amplifiée avec la naissance d’Elliott en 2010. Depuis, chaque concert ou chaque plateau télé devient une aventure partagée. Même lorsque les agendas s’entrechoquent, ils trouvent un refuge commun dans la musique, preuve qu’un couple peut concilier art exigeant, journalisme d’actualité et vie de parent attentionné sans heurt permanent.
Une pause qui rappelle la fragilité même des artistes
La décision d’annuler trois dates n’entame pas la réputation du virtuose. Au contraire, elle souligne la part humaine derrière chaque note. Tandis que le public patiente, Laurence Ferrari veille, consciente que le repos d’aujourd’hui protège les concerts de demain. L’été, certes bouleversé, pourrait ainsi offrir au couple un souffle nouveau.