La diffusion récente de séquences dévoile un univers confinant cétacés et inquiétude : dans des bassins délaissés, des silhouettes évoluent en solitaire. Les premières images révèlent le cliquetis discret de jets d’eau et des surfaces couvertes de végétaux glissants, bientôt relayées par des voix off choquées. Les orques du Marineland semblent piégées dans un cadre où la quiétude cède à l’émoi. Tandis que le silence s’installe, la tension grandit.
Un panorama alarmant révèle l’état de ces installations délabrées
Selon velds.com, l’ONG TideBreakers a diffusé ces images. Sur ces séquences, les orques du Marineland tournent sans fin dans des bassins jugés décrépits. Aussitôt partagée, la vidéo alerte sur l’état des lieux. Rapidement, le public se questionne sur la prise en charge et la sécurité des animaux face à la vétusté apparente des infrastructures.
Wikie, une orque femelle de 24 ans, évolue en compagnie de son fils Keijo, âgé de 11 ans. Ensemble, ils glissent lentement sous la surface. Leur gestuelle cyclique traduit une inquiétude croissante. À chaque tour de bassin, on ressent la solitude qu’impose ce décor largement entamé par le temps.
Les douze dauphins du parc évoluent dans des bassins infestés d’algues, formant un tapis gluant autour d’eux. Leur large groupe se faufile en groupes restreints, cherchant un espace plus net. Pourtant, l’accumulation de plantes sous-marines complique chaque nage, et pose un défi pour maintenir un cadre adapté à leur bien-être.
Les défis du transfert pour les orques du Marineland vers l’Europe
La fermeture définitive a eu lieu le 5 janvier 2025, en vertu de la loi de 2021 sur le bien-être animal. Depuis, les spectacles de cétacés deviennent interdits à partir de fin 2026. Ce cadre légal impose une transition rapide qui complique la définition d’un accueil adapté pour les pensionnaires marins.
Initialement, le parc envisageait d’expédier ses mammifères au Japon. Toutefois, en novembre 2024, Paris a refusé cette option et a exigé un transfert vers un parc européen plus strict. Cette décision a limité les possibilités et orienté la recherche vers des sites répondant à des normes accrues de protection.
En avril 2025, les autorités espagnoles ont jugé que l’enceinte de Tenerife ne respectait pas les critères requis. Par conséquent, ce projet a capoté, contraignant les responsables à explorer d’autres pistes. À présent, aucune structure homologuée n’accueille ces cétacés, et l’enjeu demeure entier pour un relogement plus urgent et prioritaire.
Les solutions étudiées pour les orques du Marineland en attente
Plusieurs pistes ont émergé pour ces cétacés : transfert vers un parc japonais (refusé), relocalisation à Tenerife (bloquée), création d’un sanctuaire marin adapté (en étude) et maintien temporaire avec optimisation des bassins. Cette gamme de solutions reflète l’urgence de trouver un cadre sécurisé et adapté où chaque individu pourrait évoluer sereinement.
Des ONG comme One Voice et Sea Shepherd se mobilisent, exprimant leur préoccupation pour la santé des pensionnaires. Elles réclament l’envoi de spécialistes capables d’évaluer l’état physique des cétacés et offrent un soutien financier pour leur prise en charge. Ce mouvement souligne la volonté collective de préserver ces animaux captifs.
Ces cétacés, nés en captivité, ne pourraient survivre seuls en milieu naturel. À signaler, deux orques identiques sont décédées ces 18 derniers mois, accentuant l’urgence. Le ministère de la Transition écologique poursuit les négociations, mais les solutions concrètes tardent. Chaque jour ajoute une pression sur la santé de ces mammifères.
Un destin incertain qui questionne la société actuelle
Après des mois d’indécision, le sort des cétacés captive l’opinion et suscite des débats vifs. Les personnels restent mobilisés malgré les menaces, alors que les images de bassins envahis d’algues continuent d’alimenter l’émoi. Tandis que les discussions officielles piétinent, le temps s’amenuise pour offrir un avenir digne à ces mammifères marins, appelant chacun à agir. La mobilisation citoyenne témoigne d’une volonté partagée de préserver le lien entre humains et nature.