Le conducteur d’un Porsche Cayenne flambant neuf a fait grimper l’aiguille jusqu’à 239 km/h, dépassant de très loin les 110 autorisés, avant que les gyrophares ne figent la scène. Il dit avoir voulu tester la vigueur d’un moteur encore en rodage, un argument déjà entendu chez d’autres amateurs de vitesse pris la main dans le sac. Pourtant, l’euphorie s’est effacée lorsque le flash a rappelé la frontière entre performance et loi, comme le montre chaque affaire d’excès extrême
Quand l’envie de vitesse pousse le conducteur à l’excès
Selon midilibre.fr, le 14 juillet, sur la longue ligne droite de la Plaine des Gaïacs qui traverse la RT1 vers Nouméa, le SUV allemand a été surpris par la Brigade Motorisée de Koné. Le compteur officiel l’a figé à 239 km/h, soit plus du double de la limite fixée à 110. Nettement.
Arrêté quelques centaines de mètres plus loin, l’automobiliste a reconnu qu’il se sentait dans le film « 60 secondes chrono » et qu’il souhaitait « tester son bolide tout neuf » pour rentrer plus vite de week-end. Une honnêteté qui n’a évidemment pas attendri les gendarmes, immédiatement sur place.
À trente-cinq ans, l’automobiliste, accompagné de sa compagne, croyait maîtriser la cavalerie de son V8. Les militaires ont pourtant confisqué son permis, laissant madame terminer le trajet. La scène illustre une dérive fréquente : confondre route ouverte et circuit, malgré des rappels constants à la prudence des autorités publiques régulières.
Les conséquences immédiates qui attendent tout conducteur imprudent
Le retrait du permis a été prononcé dès la vérification, ouvrant une suspension administrative d’au moins six mois. Au tribunal correctionnel de Nouméa, l’automobiliste encourra jusqu’à 1 500 € d’amende, une suspension judiciaire de trois ans et six points retirés, car l’excès dépasse 50 km/h, selon le barème local.
La législation nationale précise qu’un tel dépassement autorise les forces de l’ordre à retenir le titre de conduite durant soixante-douze heures, puis à saisir le préfet qui décide de la durée finale. Cette suspension peut s’accompagner d’une confiscation du véhicule, mesure rare mais parfois possible quand la vitesse devient délirante.
Sur la même RT1, les contrôles réguliers montrent une hausse des excès extrêmes ; en novembre dernier, un automobiliste a déjà été intercepté à 170 km/h dans une zone limitée à 90. Les gendarmes multiplient donc les radars mobiles, estimant que la peur de la sanction protège mieux que tout discours.
Un rappel sévère du code de la route local
Le Porsche Cayenne actuel atteint, dans sa version de base, 273 km/h en pointe selon le constructeur. Ces performances, taillées pour les circuits, n’autorisent pas pour autant leur usage sur route ouverte. Entre puissance théorique et sécurité réelle, la balance penche toujours vers la prudence pour tous les usagers concernés.
Chaque conducteur le sait, la gendarmerie a publié sur Facebook un post nommé « Comment perdre son permis en 60 secondes chrono » rappelant que « la route, ce n’est pas Hollywood ». Partagé massivement, le message frappe les esprits et crée une pression sociale contre les excès.
Les autorités locales rappellent aussi que la RT1 fera l’objet d’une mise en conformité de la signalisation afin d’améliorer la lisibilité, car des panneaux vieillissants favorisent parfois les mésinterprétations. Toutefois, même un marquage parfait ne remplacera jamais la responsabilité individuelle, clé de la sécurité commune sur la chaussée, et au quotidien.
Respecter la route reste le meilleur choix possible
Au terme de cet épisode, chacun mesure qu’une poussée d’adrénaline peut coûter un permis, une fortune et, surtout, des vies. Succomber à la tentation de la vitesse transforme un simple trajet en procès annoncé. Garder le pied léger ne retire rien au plaisir de conduire ; au contraire, cela assure que le voyage se termine toujours où il doit, paisiblement.