Attention à votre portefeuille : ces 20 pièces de 2 euros se vendent jusqu’à 5 000 €

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Sans y penser, chacun fait glisser des pièces de 2 euros au fond d’un porte‑monnaie, pourtant certaines brillent bien au‑delà de leur simple valeur faciale. Avant qu’elles ne filent entre vos doigts, un détail rare ou une date symbolique peut transformer ce modeste rond métallique en véritable petit pactole. Chercher avec soin, c’est parfois dénicher un trésor caché qui attend patiemment sa découverte silencieuse aujourd’hui.

Rareté monégasque et records qui réveillent l’œil des collectionneurs

Monaco frappe peu mais fort, car la principauté limite chaque tirage. Cette stratégie nourrit un engouement constant et fait grimper les enchères. Quand un lot arrive sur le marché, les spéculateurs se bousculent, puisqu’ils savent que la demande dépasse largement l’offre, surtout pour les millésimes commémoratifs rares.

La vedette absolue reste la pièce de 2007 honorant Grace Kelly. Seulement 20 001 exemplaires circulent, un nombre qui explique son prix maximal observé à 5 000 euros selon l’état, affirme le site velds.com. Certains experts conseillent d’employer des gants, car la moindre rayure réduit brutalement l’attrait de ce bijou métallique aux yeux des passionnés.

Dans la même catégorie, d’autres pièces de 2 euros retiennent l’attention. L’émission de 2015 dédiée aux 800 ans de la Forteresse s’échange autour de 1 500 euros, alors que la série de 2016 fêtant Monte‑Carlo peut grimper à 2 000 euros. La version 2012 liée à la Souveraineté dépasse 600 euros facilement.

Ces pièces de 2 euros du Vatican attisent la convoitise mondiale

Plus petit État du monde, le Vatican frappe une monnaie qui échappe rapidement au grand public. La série de 2005, dédiée à la XXe Journée Mondiale de la Jeunesse, plafonne déjà à 300 euros. Celle de 2006, marquant 500 ans de Garde suisse, se vend couramment autour de 200 euros.

Au‑delà de la Cité papale, certaines merveilles venues d’autres horizons valent aussi le détour. La Lituanie a surpris en 2021 avec son hommage à la réserve de Žuvintas coté 2 000 euros, tandis que Saint‑Marin, dès 2004, célèbre Bartolomeo Borghesi pour environ 200 euros sur les bourses européennes depuis plusieurs années.

Les autres États membres ne sont pas en reste. La Finlande a marqué l’élargissement de l’Union en 2004; sa pièce atteint déjà 60 euros, preuve d’un intérêt solide. Deux ans plus tard, la Slovénie commémore le Traité de Rome de 1957, et l’exemplaire de 2007 grimpe doucement vers 50 euros.

Erreurs frappantes sur les pièces de 2 euros : petites fautes, gros gains

Quand une presse dérape, la monnaie acquiert soudain un caractère unique. Les collectionneurs se passionnent pour ces anomalies car elles prouvent un instant de la chaîne de production. Plus la faute saute aux yeux, plus la valeur explose, puisque chaque bévue demeure par définition impossible à répéter volontairement encore demain.

Certaines frappes espagnoles de 2009 affichent des étoiles mal ciselées sur l’anneau extérieur; leur prix peut atteindre 100 euros. De même, les séries allemandes de 2008 dépourvues de la lettre d’atelier se négocient déjà à 50 euros, malgré leur apparence pourtant classique aux yeux des novices pour un œil expert.

L’Italie offre aussi une curiosité : la carte de l’Europe mal dessinée sur certains exemplaires de 2002 qui fait grimper la cote à 25 euros. Les numismates suggèrent d’utiliser une loupe, puis d’isoler chaque détail. Avant la vente, un avis professionnel garantit l’authenticité et évite une déception coûteuse pour les débutants.

Inspecter sa monnaie chaque jour ouvre parfois de belles perspectives

Le passage en caisse ne sera plus un geste machinal. Désormais, chaque cliquetis d’acier rappellera qu’un petit trésor peut se cacher dans le creux de la main. Conserver, trier, puis faire estimer ces rondelles singulières prend peu de temps, mais le gain potentiel surprend toujours. Votre portefeuille pourrait ainsi s’alourdir, sans que vous ayez dépensé un centime supplémentaire jusque‑là oublié.

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