Un boulanger alerte sur une arnaque de plus en plus courante : toutes les viennoiseries sont ciblées

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Le matin, vous aimez rester sous la couette avec un bon livre, avant de craquer pour un délicieux croissant pur beurre à la boulangerie. Vous aimez cette saveur unique, et son croustillant doré est irrésistible. Pourtant, une arnaque menace désormais votre gourmandise préférée : Matthieu Bijou, boulanger-pâtissier reconnu, révèle l’existence d’un beurre trompeur, de mauvaise qualité, utilisé dans beaucoup de viennoiseries sans que vous le sachiez.

La hausse des prix encourage cette nouvelle arnaque

Selon le site journaldesfemmes.fr, depuis plusieurs années, le beurre véritable coûte cher, si bien que certains artisans choisissent une matière grasse de substitution pour faire leurs viennoiseries. Le faux beurre, nommé Mimetic chez Puratos, St-Allery chez Vandemoortele ou fabriqué par Corman, est vendu à près de 7 euros le kilo, nettement moins cher que le beurre à 12,60 euros.

Cette différence de prix pousse donc des artisans à recourir à cette arnaque, malheureusement répandue en boulangerie. La pâte feuilletée fabriquée avec ce faux beurre, essentiellement composé d’huiles végétales, comme l’huile de tournesol ou de palme, trompe facilement les clients grâce à son apparence très semblable.

En effet, ce beurre frauduleux ne contient parfois que 25% de vrai beurre, comme dans le cas du St Allery Premium. De plus, sa composition inclut souvent des additifs alimentaires, des colorants artificiels et de l’eau. Ainsi, votre croissant semble doré et croustillant, mais cache une réalité peu appétissante.

Quelques astuces pour reconnaître facilement cette tromperie

Face à cette tromperie, difficile pour vous de reconnaître les viennoiseries frauduleuses au premier coup d’œil. En réalité, ces croissants semblent parfaitement normaux, car les boulangers utilisent souvent des colorants pour imiter l’aspect naturel du beurre, avant de badigeonner leurs viennoiseries de jaune d’œuf avant cuisson.

Pour éviter de tomber dans cette arnaque, le geste le plus sûr reste de poser la question au comptoir. La loi oblige le vendeur à fournir la liste des ingrédients sur simple demande. Si l’étiquette annonce « beurre AOP » ou « beurre de baratte », mordre dans le croissant devient un acte sans risque pour votre palais.

Cette indication certifie l’utilisation d’un beurre authentique et de haute qualité. Ainsi, vous vous assurez facilement de la qualité réelle de votre gourmandise préférée et échappez efficacement à cette arnaque qui gagne du terrain.

Prix et qualité : deux indices contre cette arnaque

Le prix est également un excellent moyen d’éviter ce piège. Aujourd’hui, un croissant réellement pur beurre se vend rarement à moins de 1,30 euro. Si le tarif affiché est étonnamment bas, méfiez-vous, il s’agit probablement d’une tromperie.

Par ailleurs, privilégiez les boulangeries qui affichent clairement des labels comme « pur beurre » ou « beurre AOP ». Ces signes attestent le sérieux des artisans et leur respect envers les consommateurs. Ainsi, vous serez sûr d’acheter une viennoiserie authentique.

Enfin, sachez que certains boulangers, interrogés discrètement, reconnaissent recourir à ces matières grasses trompeuses sans le mentionner explicitement. Cette situation souligne la nécessité d’être vigilant afin de préserver vos petits plaisirs gourmands.

La vigilance reste la meilleure réponse à ce problème

Choisir son croissant, c’est aussi défendre un savoir‑faire fragile. En exigeant la composition, en valorisant le label beurre AOP et en acceptant le vrai prix, chaque client soutient les artisans qui refusent les mélanges trompeurs. Cette attention récompense le palais : la pâte chante, le parfum embaume et la satisfaction remplace le doute, bouchée après bouchée, dans un simple geste gourmand quotidien. Privilégiez donc les boulangeries qui communiquent clairement sur la qualité de leurs ingrédients, afin d’éviter définitivement cette arnaque très répandue.

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